Samedi 2 septembre 2006 à 12:07


C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,

Luit: c'est un petit val qui mousse de rayon

Un soldat jeune, Bouche ouverte, Tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

                                                            Rimbaud, octobre 1970.



Dimanche 27 août 2006 à 9:27

x_X*_*X_x
Sorti de nul part, tu attends ton quart d'heure de gloire.
Tapis dans l'ombre, tu compte chaque seconde.

x_X*_*X_x
Bleu azur roi du soleil,
tu n'as pas ton pareil
pour faire des merveilles.

x_X*_*X_x
Je voudrais un jour pouvoir redécouvrir les joies de l'enfance.
Rire gaiement en permanence,
le coeur débordant d'innocence.
Et ne point craindre la souffrance.

x_X*_*X_x
Tant que l'esprit n'a de cesse de se tourmenter, l'espoir sera que caresse à partager.

x_X*_*X_x
Soufrance rime avec absence, pourtant malheur rime avec bonheur.

x_X*_*X_x
Il faudrait inventer une machine qui nous injecte des doses de bonheur pour neutraliser le malheur.

Dimanche 27 août 2006 à 9:17

(¯`·._.->°oO*                                               *Oo°<- ._.·¯)

J'écrivais ton nom avec tant de passion,
et je le murmurais avec exaltation.
Croisant ton regard claire je sentais la tension
planée, tout n'était plus alors que destrcution.

Sentant une douleur froide s'infiltrer en moi,
je marche en direction du pont avec émoi.
La vie touche à sa fin dans ma tête; pourquoi
n'ai-je pas entraperçu un signe de toi.

Et j'ai quitté le royaume des fleurs fanées
pour accéder à la paix sacrée de l'esprit.
Ailleurs je survivrais pour une éternité.

(¯`·._.->°oO*           *Oo°<- ._.·¯)

Vendredi 25 août 2006 à 12:52

(¯`·._)° °(¯`·._)
Toucher le ciel du doigt c'est espérer ce que l'on aura pas.

(¯`·._)° °(¯`·._)
Avec ou sans toi ce sera toujours pareil avec la passion débordante en moins !

(¯`·._)° °(¯`·._)
Tu me manques princesse, ta caresse, ton ivresse juste un instant ou presque!

(¯`·._)° °(¯`·._)
Lutin malin, lapin câlin !

...

Vendredi 25 août 2006 à 12:45


23h, le bruit mélodieux en provenance du clocher de l'église du village d'à côté rétentit.

Tu en est très éloigné mais les champs c'est comem le vent, ça laisse bercer les sons jusqu'à tes oreilles.

Là, pieds nus. C'est l'automne. Il fait déjà bien nuit. Tu te jetes à bras ouverts dans le vide. Il était joli ce pont tu trouvais, quand tu t'y baladais autrefois.

C'est ton trampoline vers ailleurs aujourd'hui.

Juste deux secondes et tout change, ton corps s'efface, le plus imporant reste.

Tu as tout compris, j'aimerais faire comme toi.

<< Page précédente | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | Page suivante >>

Créer un podcast