Vendredi 26 mai 2006 à 17:36


Sa mère lui a dit. Il a compris.

Plus jamais il ne recommencera. Plus jamais il n'y pensera.

La vie est trop précieuse. Bijou fragile que nous nous devons de protéger.

Protéger de certains dangers. Mortellement nocif, humainement incompatible.

Pourtant, son existence est réelle. Ses ravages rappellent une épidémie.

Vivre jusqu'au dernier instant ou  mourir à petit feu, choisir.

Vendredi 26 mai 2006 à 17:26

Allongé dans son hamac, il attend.

Le soleil surplombe son monde. Les yeux clos, il profite.

Un brin de vent se fait ressentir, il l'écoute.

Ses pensées s'éclaircissent petit à petit, il s'échappe.

Le temps s'écoule sans fin. La fin de son voyage approche.

Il reprend contact avec la lumière.
L'esprit endolori, il repense à cette agréable évasion.

La prochaine fois, il s'aventurera vers de plus lointaines contrées.

Vendredi 26 mai 2006 à 17:05


  Elle était fébrilement debout depuis des heures le long de cette route sombre. Sur le bas côté, elle marchait. Une intuition la guidait, rien de très précis, seulement un désir d'être là en cet instant.

 Après une interminable ligne droite faite de champ de blé sur sa droite, elle arriva à ce qui ressemblait apparemment à un ancien carrefour, aujourd'hui ce n'était plus qu'une simple crevasse au milieu de nul part. 

 Elle continua sa route sur un chemin fait de terre visiblement abîmée par le passage des hommes. Des gouttes d'eau commencèrent à descendre du ciel, un écho assourdissant résonnait derrière elle, sûrement la rencontre entre l'eau précieuse et l'amas de goudron sur la route.
 Des gouttelettes d'eau sillonnaient ses longs cheveux noirs éblouissants par le reflet de la lune qui s'offrait à eux. Les perles d'eau continuaient leurs routes vers le sol en caressant délicatement ses épaules frissonnantes sous la froideur de l'air.
 Elle portait une simple robe printanière qui lui dessinait une silhouette velouté. Ses fines jambes dansaient l'une après l'autre sur cette route campagnarde. Les fines perles de pluie finissaient leurs périlleuses descentes sur le chemin de terre. Il commençait à prendre vie.

  C'était le printemps.

Jeudi 25 mai 2006 à 18:01


Mon esprit a besoin d'espace pour s'ordonner, confiné au fin fond de mon cerveau, il s'entasse, c'est le désordre...

Une thérapie n'en vaut pas plus qu'une autre, j'ai choisis la mienne. J'espère m'y retrouver, me retrouver...

Je discuterais de tout avec moi-même, maladroitement parfois, selon mes idées...

Mon second refuge me voilà !!




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