Mardi 9 septembre 2008 à 11:22

J'ai pensé à toi hier soir. Je voulais juste que l'on danse. Comme un slow dans les bras l'une de l'autre. C'était ma pensée solitaire. Un moment rien que toutes les deux sans un mot sans un bruit. On peut danser sans musique. Ressentir bien plus.

Au crépuscule j'idolâtrais cette envie soudaine qui ne me quittait plus. Pas aussi intensément. La première seconde où je pense à une idée elle sera toujours plus fort qu'après. La découverte. Un moment absolu.

J'irais pleurer dans un coin. M'éterniser pour un rien. Entendre dans la pénombre de ma chambre les bruits à l'extérieur. Ce vent si présent. Que j'ai tant aimé avant qu'il m'empêche de t'écouter.

Et rêver. C'est ce que je fais de mieux. La preuve.

Dimanche 6 avril 2008 à 16:15

Regard,

Egard.

Je peux entendre ta voix,

Je peux sentir tes pas.

Café,

Fiancé.

Océan de bonheur,

Vague de chaleur.

Trop dur de t'avouer

que tu m'as tant charmé.

Samedi 23 février 2008 à 0:02

Tout n'est plus qu'émotion, sensation et suspicion. C'est comme si tu jouais le jeu d'être toi mais que tu allais au delà.

Mardi 24 avril 2007 à 11:36

Ce fut un accident. Un cruel accident. Un banal accident, qui m'entraîna vers l'obscurité, un endroit où l'on ne peut en revenir. J'y ai pris goût très rapidement. L'odeur de la première fois enivrait encore l'air qui m'entourait. Elle ne me quitterait jamais, grâce à elle j'allais pouvoir écrire l'histoire de ma vie. L'histoire d'une vie.

'Je préfèrerais mille fois te savoir mort qu'à mes côtés en train de gaspiller l'air que je respire.' Une parole blessante. Un soir d'automne. Il l'avait trahi, son confident de toujours. La seule chose qu'il croyait possible venait de s'écrouler, une amitié. Son amitié, une exclusivité qu'il entretenait pour qu'elle ne s'éteigne jamais. La flamme s'était consumée ne laissant qu'une fine nuée de fumée traverser son esprit, devenu une sombre clairière où nul bruit n'avait sa place.

Dimanche 28 janvier 2007 à 1:01

Oyez, oyez la petite tache qui se trouve dans mon esprit et qui passe toujours par ici, laisses toi guider par tes envies, de furie, de folie, de maladie. ne crèves pas tout de suite, attends encore quelque jour paske bien évidemment tu vas bientôt mourir t'as pas le choix mais prends encore le temps de disperser ta sombre et inquiétante folie, déverse là partout où tu le peux encore, car bien sûr il t'es dur de pouvoir toucher le coeur de toute l'humanité, si au moins tu arrivais à en transpercer un, rien qu'un, même un malheureux instant, tu saurais que tu as accompli quelque chose, tu ne serais pas le dernier oublié d'une longue liste qui n‘en finira jamais.



Pose un pied sur le sol acide dont tu n‘as encore aucune idée qu'il te fera devenir ce à quoi tu n'avais jamais pensé qui puisse arriver si tôt, la mort.

à l'ombre de ta peau, à l'ombre de mes mots, j'essaye de trouver la nouvelle source de mes pensées, un guide, une échappée, solide, effacées.

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