Mercredi 27 décembre 2006 à 23:36

Une lueur s'infiltre dans ton corps,
à tout moment tu crois qu'elle en sort,
assombrit par ta vie,
tu l'enterres sans envie,
elle dort,
elle se repose,
tu l'oublies,

dans un placard,
au fond d'un tiroir,
elle dort.
elle ne t'appartient plus,

elle ne te reconnaît plus,
flottant dans l'inconnu espace,

elle ne laisse aucune trace,
elle se déplace,
elle s'efface,
elle s'use,
elle est partie ta muse,
elle est partie ta vie.

Mardi 19 décembre 2006 à 1:51


A la vie,
a la mort,
celui de ton cri,
celui de ton corps,
tu t'enfuis,
tu t'endors,
tu t'ennuis,
tu t'en sors.

Dimanche 5 novembre 2006 à 2:02

Perceptions interne décuplées. Impression d'oubli progressive. Il n'en faudra pas plus pour réveiller en moi le mauvais côté de l'humain. Hibernant, pour s'éveiller de plus belle, tu t'exprimes tristement et méchamment à travers moi. Déformation d'un esprit abîmé et formé par le temps, un temps pour souffrir, à quand un temps pour guérir ?


Petit être sans défenses qui essaye de se construire comme il peut, par la force des choses il sera malheureux. Il en a été décidé ainsi, le bonheur c'est pour les autres. Il se demande pourquoi lui, on lui répond que ça devait bien tomber sur quelqu'un.


Glissant avec délicatesse le long de ses joues, petit enfant qu'il est, cette pureté blanchâtre l'émerveille. Tristesse qu'il éprouve quand, se consumant au contact de sa peau, ces petits flocons fondent en eau pour ne ressembler qu'à de simples larmes qu'il imagine comme l'expression de sa pensée.


Mardi 31 octobre 2006 à 23:30


J'ai perdu la vie un soir de pluie, éveillée comme jamais je ne l'avais été, j'ai affronté la dure réalité d'un pas décidé pour ne plus jamais me retourner vers la cruauté de l'humanité.*°

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Sentant la fraîcheur douloureuse d'une matinée tristement ensoleillée, partir vers un horizon lointain dans ta quête angélique d'un nuage magique est ton obsession que tu accomplis avec passion.



Mardi 31 octobre 2006 à 22:57

C'est un endroit inacessible qui pourrait être mon seul espoir, d'en haut c'est si beau. Vu d'en bas, c'est magique. Une photo, impossible. Juste une image gravée dans la tête, une belle image. Que j'ai hâte d'être à vendredi pour la revoir, jeudi il fera déjà nuit.


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