Vendredi 29 septembre 2006 à 15:37



{°\ prendre god en filature, c'est comme mourir un soir de pluie. ça ne dure jamais longtemps mais c'est intense. /°}

frêle source de VIE qui me suit, prends ton envol avant de m'avoir vu sombrer dans l'immensité bleue.

°\°/°dix gouttes de pluie et je souris à la vie qui vient de se réveiller le jour de ma renaissance, le jour premier.

mon semblant de vie je l'ai passé à me demander si un jour peut-être j'aurais le droit de goûter à la chaleur humaine que tant d'individus partagent sans me la proposer.

j'écris à la pOinte de mes dOigts ce que je ne peux pas dire même du bOut de la langue dans un petit murmure que persOnne n'entendrait.

// d'où te viens cette force qui me montre encore plus mes faiblesses. tu as le don d'appuyer là où ça fait le plus mal, tu stimules mon esprit vers le sombre et l'infini...

si tu savais que j'allais être aussi tourmenté toute ma vie pourquoi un soir as-tu eu la présence d'esprit de me créer. ~*_*~
 ~~> esprit emprisonné aussi léger soit le nuage sur lequel tu voudrais te poser, penses à sacrifier ta vie pour la bonne cause, au service de l'ultime passion qui pourra te redonner la force de parler le coeur vidé de la plus obscure de tes idées.

j'ai eu une pensée un jour, elle s'est éteinte pour toujours. j'essaye de comprendre pourquoi c'est comme ça et ça ne pourra jamais être autrement. on me donne de belles idées mais ce n'est pas la réalité. on vous fait croire qu'il y a un espoir pour que la mort ne vous emporte pas un jour plus tôt mais la vie n'est plus rien à vos yeux, s'en est trop. O°_o

tenir debout sur ses jambes, le dur calvaire d'une espèce évoluée en mal de vivre.

j'apporte à mon esprit l'illusion d'une ouverture lumineuse qui ne fait que me rapprocher plus rapidement de ton côté sombre qui m'attire dans son dédale de couloir où je ne rêve que d'une chose, m'y perdre.

tu sais ce que c'est mais tu n'y as jamais goûté. l'air en est remplit mais tu ne peux que l'effleurer des narines. rien n'est pour toi, rien n'a pour toi d'importance. tu joues à vouloir le croire, tu joues près du noir.

j'ai vu passer une pluie d'étincelles dans ce ciel rosé, une pluie humain qui m'a échappé. ~*~

sourions comme sourirait un mort, fais que ce soir tu sois plus fort.

Mardi 19 septembre 2006 à 11:52





Avec toute la bonne volonté qu'on peut y apporter, elle n'y arrivera pas. Sentant un nouveau départ venir, elle a peur. C'est sa dernière chance et elle le sait. Peur d'une nouvelle chute dont elle pourrait ne se relever seule. Un espoir subsiste, tellement important qu'il l'en rend maladivement malade.
Le départ résonne à grand coup de cloche, verdict …







Mardi 19 septembre 2006 à 11:45

Errant comme errerait un condamné à mort sur le chemin qui le conduirait à son apothéose, il marche. Difficilement il essaye de garder sa trajectoire sillonnant de temps en temps de droite à gauche les recoins inexplorés du divin plancher qu'il foule. Tout de blanc vêtu, il erre. Son pas irrégulier l'a trahi. Gueule d'ange qu'il est, il laisse une traînée rougeâtre derrière lui. Goutte à goutte le rêve le quitte, sans raison il s'évapore.

Pour profiter définitivement de ces derniers instants, sa route s'est achevée sur un petit coin de nuage solitaire. La nuit d'un condamné à mort l'attend. Les yeux endoloris le gagne.

On lui a brisé les ailes, voilà pourquoi au petit matin si la nuit a été très fraîche et vos nuages sont rosâtres vous ne les regarderez plus du même œil. Merci à lui.


Mardi 19 septembre 2006 à 11:39




La peau a travers le tissu sentait la férocité du bois la transpercer. Si solide et douloureuse à la fois.
Sa place de toujours, assise par terre pour mieux fixer l'horizon filant. Vue  sur la porte, fermée. Elle entendit le monde bouger, parler, vivre; comme à son habitude.
Les yeux clos, elle est ailleurs. Son esprit est transporté au son aigu, grave et mélodieux d'un énième requiem for a dream synonyme d'une montée en puissance de ce qu'elle ressent depuis toujours qui peut enfin se libérer avec folie.
Elle se l'était toujours dit, vivre rapidement les meilleurs instants de sa vie mais les vivre plus qu'intensément pour ne jamais les oublier et ne se souvenir que d'une parcelle de son existence pour toujours. La vie paraît être un cadeau, elle essaye de le prendre comme tel.



Lundi 11 septembre 2006 à 11:05


Restes près de toi douces caresses. Avoir pu les approcher de loin m'en a laissé un souvenir que je ne peux plus ignorer. Revenir en arrière je n'y compte même plus quand tu commence à toucher à quelque chose, tu ne me plus t'en défaire. Pensées folles un jour fabriquées. Sentiments un jour chamboulés jusqu'à notre doux sommeil éternel.

Je veux puiser en toi ce que je n'arrive plus à extraire de moi.

                                       °/*+_+* \°

Un pas en avant, j'attends. Peur du refus, je suis émue.

J'imagine un  chemin nuageux qui lirait nos esprits, unirait nos mains, nous parlerait sans fin. °

Mot après mot la magie s'installe ...

*°-§-°*
Il est un pays où les rêves sont sources de bonheur et où l'envie est le moteur de la vie.

J'attends ta réponse depuis de longs instants, j'ai peur de mal interpréter tes claires paroles.
Me faire croire que l'impossible est possible, que le rêve est réalité.

 Que les moments où je parle avec toi me font ressentir tant
de palpitation, d'excitation. Quelques heures de vie sinon l'oubli.

Mes doutes s'éclaircissent pourtant une ombre subsiste.


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