Dimanche 15 octobre 2006 à 0:46

Assis sur les marches du perron de la maison, il est 9h. Pour mon anniversaire hier, j'ai reçu des coloriages en cadeau. Tout fier d'avoir grandi aux yeux de ma famille, j'ai accueilli leurs présents avec le sourire. Il me voyait plus comme un beau jeune homme que le petit garçon que j'ai pu être autrefois. Maman a eu une petite fille, j'ai appris à jouer mon nouveau rôle de protecteur.

Je suis dehors si tôt pour ne pas déranger ma petite sœur qui dort. Je ne le prends pas comme une punition, j'adore regarder passer les voitures dans la rue.
On est dimanche, le quartier comme a son habitude s'emplit de cri de joie, les familles investissent leur jardins en attendant l'heure d'aller à l'église.

Moi je colorie. J'ai eu la permission d'utiliser la pochette de crayons de couleurs que maman rangeait toujours soigneusement pour ne pas que je m'en serve, je crois bien que ces crayons ont une véritable histoire. Un jour, j'espère que je connaîtrais le récit de ces précieux petits morceaux de bois.

J'ose à peine les sortir de leur étui. Ils ont l'air si parfaits à mes yeux malgré l'usure de certains.

J'ai souvent pensé que ma mère avait été une artiste il fut un temps. A chaque fois qu'on partait en vacances au bord de la mer, elle passait ses soirées à contempler les fracas des vagues heurtant les roches des falaises près de notre lieu de séjour. Comme si dans son esprit les pinceaux et les crayons flottaient, ondulaient pour interpréter la vue qui s'offrait à ses yeux.

Elle doit être triste maintenant de ne plus dessiner. Elle doit être triste de ne plus pouvoir s'évader. Elle nous a nous et je l'ai elle, je ne voudrais personne d'autre pour la remplacer. C'est ma maman un point c'est tout.

A midi sonnant, il s'était empressé de retourner au chaud dans sa maison pour apprécier le déjeuner préparé par sa mère. Sur le bas du perron une feuille ondulait au contact du vent, un mignon petit canard colorié avec soin.


Vendredi 29 septembre 2006 à 16:06



°_oO Si vous saviez à quel point je suis bizarre, étrange, inhumain. je ne peux le prouver, j'aurais peur de perdre les tous derniers attachements que j'ai avec ce monde. pourtant je rêve d'un monde où je serais comme j'ai vraiment envie d'être avec ma folie et toutes mes envies. je t'en prie Ô toi qui peux peut-être m'entendre, aides moi à modéliser mon idéal, promets moi de m'accompagner vers un autre rivage. #_°

Vendredi 29 septembre 2006 à 15:55

O-o° quand tout est cassé et que tu ne peux réparer, tu jettes sans te préoccuper du possible petit morceau de bon que j'ai enfoui en moi bien au fond.

ce matin le chemin de la fin n'a pas eu à être éclairé, je l'ai si souvent empreinté que l'aveugle qui sommeille en moi c'est réveillé pour l'éternité. Oo_°

°o_O au revoir, adieu, aucun regret, aucun chagrin pour vous. j'ai toujours pensé à moi égoïstement attendant les autres sans les voir venir, ma vision des choses comme unique repère dans un monde perdu connaissant la décadence et la déchéance.

si scientifiquement on invoquait la thèse du monde parallèle exacte, je serais le premier spécimen à m'en afficher comme habitante. humainement je suis à côté de vous, spirituellement des années de lumière nous séparent. °°_O

o_° je veux croire à ma présence en tant qu'individu unique en son genre, décalé de l'humanité qui me cotoit chaque jour, seulement accessible par intermitence quand la lumière du jour ne me brûle pas les ailes.

les messagers ne sont jamais écoutés avec attention, on les prend pour des dégénérés qui parlent pour se rendre intéressant aux yeux des autres. personne ne m'écoute vraiment, je ne suis jamais moi-même avec personne. le seul endroit où aucune influence entre en jeux, je suis seule, seule avec moi-même. oo_O

_oO je me balade dans une immensité vide sans début ni fin, mes seuls repères sont mes envies. mes envies sont insatisfaisables.

je veux, je veux, je veux, mais je ne peux, ils ne peuvent, je veux toujours. OO°_

°_Osortons de là sans que personne ne le sache, effacons la moindre trace, il faut que ça reste plus blanc que blanc, il faut que je devienne une trace.

une brebis égarée du troupeau ne fait pas long feu dans l'incertaine atmosphère environnante en perpétuelle évolution vers la misère humaine la plue pure. °°O_

o_o° j'arrive pas à avoir ce que je veux, je ne peux accepter ce que j'ai, j'ai envie de quelque chose que je ne sais, je peux vouloir quelque chose que je ne peux toucher même effleurer comme une étoffe douceur soilleuse emplit d'un parfum citronné acide qui me fait succomber d'envie.

grâce à mes petites tortures, ma ligne de vie n'est pas à plat. grâce à mes autres tortures, je rêve d'un partage humain. o_°O°

o_o si tu m'attendais depuis la nuit des temps sans t'en rendre compte et que tu te caches derrière ton fin rideau blanc, tu m'apercevrais et tu devinerais au fil des jours mais tu me le cacherais pour toujours.

sorti de son emballage, vision surprenante. ce quelque chose qui fait que tout le monde dit vouloir te connaître plus mais que personne ne fait sans plus. Ooo_°

j'ai envie d'espérer mais je ne peux. personne ne m'en donne réellement les moyens. espérer à deux c'est toujours mieux que de mourrir sans le sourire...


Vendredi 29 septembre 2006 à 15:37



{°\ prendre god en filature, c'est comme mourir un soir de pluie. ça ne dure jamais longtemps mais c'est intense. /°}

frêle source de VIE qui me suit, prends ton envol avant de m'avoir vu sombrer dans l'immensité bleue.

°\°/°dix gouttes de pluie et je souris à la vie qui vient de se réveiller le jour de ma renaissance, le jour premier.

mon semblant de vie je l'ai passé à me demander si un jour peut-être j'aurais le droit de goûter à la chaleur humaine que tant d'individus partagent sans me la proposer.

j'écris à la pOinte de mes dOigts ce que je ne peux pas dire même du bOut de la langue dans un petit murmure que persOnne n'entendrait.

// d'où te viens cette force qui me montre encore plus mes faiblesses. tu as le don d'appuyer là où ça fait le plus mal, tu stimules mon esprit vers le sombre et l'infini...

si tu savais que j'allais être aussi tourmenté toute ma vie pourquoi un soir as-tu eu la présence d'esprit de me créer. ~*_*~
 ~~> esprit emprisonné aussi léger soit le nuage sur lequel tu voudrais te poser, penses à sacrifier ta vie pour la bonne cause, au service de l'ultime passion qui pourra te redonner la force de parler le coeur vidé de la plus obscure de tes idées.

j'ai eu une pensée un jour, elle s'est éteinte pour toujours. j'essaye de comprendre pourquoi c'est comme ça et ça ne pourra jamais être autrement. on me donne de belles idées mais ce n'est pas la réalité. on vous fait croire qu'il y a un espoir pour que la mort ne vous emporte pas un jour plus tôt mais la vie n'est plus rien à vos yeux, s'en est trop. O°_o

tenir debout sur ses jambes, le dur calvaire d'une espèce évoluée en mal de vivre.

j'apporte à mon esprit l'illusion d'une ouverture lumineuse qui ne fait que me rapprocher plus rapidement de ton côté sombre qui m'attire dans son dédale de couloir où je ne rêve que d'une chose, m'y perdre.

tu sais ce que c'est mais tu n'y as jamais goûté. l'air en est remplit mais tu ne peux que l'effleurer des narines. rien n'est pour toi, rien n'a pour toi d'importance. tu joues à vouloir le croire, tu joues près du noir.

j'ai vu passer une pluie d'étincelles dans ce ciel rosé, une pluie humain qui m'a échappé. ~*~

sourions comme sourirait un mort, fais que ce soir tu sois plus fort.

Mardi 19 septembre 2006 à 11:52





Avec toute la bonne volonté qu'on peut y apporter, elle n'y arrivera pas. Sentant un nouveau départ venir, elle a peur. C'est sa dernière chance et elle le sait. Peur d'une nouvelle chute dont elle pourrait ne se relever seule. Un espoir subsiste, tellement important qu'il l'en rend maladivement malade.
Le départ résonne à grand coup de cloche, verdict …







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